Fiches conseils

FICHES TECHNIQUES

Fiches conseils

FICHES TECHNIQUES

Fiches techniques

Essentiellement réservé aux jeunes en denture mixte, l’activateur est un appareil en résine amovible utilisé pour stimuler la croissance de la mâchoire du bas. En réalité, il permet aussi d’agrandir le palais et de reculer les incisives supérieures si nécessaire. Son port régulier (entre dix et quatorze heures par jour) permet aussi une rééducation passive de la langue. Il comporte en son milieu un vérin qui devra être activé une à  deux fois par semaine.

Appareil fixe, soudé aux bagues postérieures, il permet de garantir la stabilité des molaires dans les mouvements dentaires de grande amplitude, en particulier lors de l’extraction de prémolaires. Il est aussi utilisé afin d’éviter la migration des molaires sur les prémolaires en cas d’extractions prématurées de dents de lait.

Appareil fixe, soudé aux bagues postérieures et dont le but est d’empêcher la succion du pouce ou l’interposition de la langue entre les dents antérieures. Il s’agit généralement d’une petite grille en mousse qui épouse la forme du palais et qui peut être associée à  un autre appareil. Cette grille n’est pas un moyen coercitif, mais plutôt une aide à  l’arrêt des mauvaises habitudes. La coopération de l’enfant est donc nécessaire au bon fonctionnement de l’appareil.

Appareil fixe, soudé sur les bagues postérieures de la mâchoire inférieure et dont le but est d’empêcher la version ou la mobilisation des molaires en cas de mouvements dentaires de grande étendue ou d’extractions prématurées de dents de lait.

Enveloppe Linguale Nocturne. Il s’agit d’un appareil en résine amovible utilisé comme moyen de rééducation actif ou passif de la langue, afin de lui faire retrouver une posture haute physiologique (la langue doit épouser le palais au repos et ne pas passer entre les dents lors de la déglutition).

C’est l’appareillage le plus précis utilisé en orthodontie. Il permet de mobiliser chaque dent précisément dans les trois sens de l’espace en fonction de ses voisines et des dents d’en face. Il est constitué d’un ensemble de petites plaquettes (attaches ou brackets), collées sur les dents et possédant une gorge dans laquelle passe un fil métallique plus ou moins gros qui va faire bouger les dents selon la conformation de la gorge.
Le multi-bagues est utilisé principalement en denture définitive, pour optimiser la forme et l’engrènement des arcades dentaires. Il peut être plus ou moins discret, selon qu’il est en métal, en céramique ou positionné à  l’intérieur de la bouche.
Le traitement débute généralement par la pose de l’appareillage du haut puis, quelques mois après, une fois que c’est possible, l’appareil du bas est mis en place. Dès que les arcades maxillaires et mandibulaires ont retrouvé une forme parfaite, le port des élastiques permet un bon engrènement des mâchoires. Une fois que l’on est sùr que la position des mâchoires est stable, le multi-bagues est enlevé pour être remplacé par un appareil de contention, facilement accepté par le patient.

Il existe deux grands types de traitements « invisibles » : les gouttières en résine transparentes, amovibles, confortables, mais dont les indications sont relativement limitées, et les appareils multi-bagues, dits linguaux, qui laissent la face visible des dents libres et qui offrent tout l’éventail de traitement de l’orthodontie moderne. Ces appareillages, en plein essor, restent cependant encore onéreux du fait de la complète individualisation de l’appareillage et des longues étapes de laboratoires.

Durant les deux ans que dure en moyenne un traitement d’orthodontie, de nombreux traumatismes peuvent survenir, allant du pull en laine accroché dans l’appareil au saut périlleux à  vélo, en passant par le coup de coude dans la cour de récréation. Si l’appareil permet de maintenir les dents en place en cas de choc direct, il est en revanche un peu plus traumatisant pour les lèvres et les joues de nos patients. Il est évident qu’en cas de traumatisme important, il faut venir rapidement au cabinet ou le cas échéant chez votre dentiste traitant pour résoudre le problème, voire pour rédiger un constat d’accident pour l’assurance civile.

Dans les cas où le décalage entre les mâchoires est trop important, l’orthodontie seule ne peut résoudre le problème. Le traitement se fait alors en coopération avec une équipe de chirurgie maxillo-faciale. Il ne peut commencer qu’après la fin de la croissance, soit vers dix-sept ans pour les filles et dix-huit ans pour les garçons. Le principe est d’optimiser la forme des arcades dentaires pour que le chirurgien puisse repositionner les mâchoires pendant l’opération grâce à  l’engrènement des dents. Le traitement nécessite généralement un an et demi de port d’un appareil multi-bagues avant l’intervention, et six mois après. Une période de contention et une rééducation des fonctions oro-faciales sont également indiquées. Il s’agit d’un traitement lourd ayant un fort impact fonctionnel et émotionnel, le retour à  une mastication normale et les répercussions esthétiques étant remarquables.

La contention est la période qui suit la dépose de l’appareil multi-bagues et qui vise à  contrôler la stabilité du traitement et la fin de la croissance. Il s’agit de la période la plus importante du traitement, aussi la motivation ne doit pas se relâcher. En effet, l’os qui entoure les dents a été mobilisé durant une longue période, et il lui faut une autre longue période d’immobilisation pour le renforcer. L’idéal serait de conserver l’appareil multi-bagues inactif jusqu’à  la fin de la croissance, mais pour des raisons esthétiques et de brossage évidentes, d’autres types d’appareils sont utilisés. Il s’agit d’appareils passifs qui ne sont portés que la nuit, et qui ne gênent pas l’hygiène du patient. Il peut s’agir de gouttières, d’appareils en résine ou en silicone ou de fils métalliques collés sur la face interne des incisives. La motivation ne doit pas se relâcher, car c’est la période la plus importante du traitement, l’os est encore fragile et les dents peuvent bouger plus facilement.

Certaines dents, pour diverses raisons, se retrouvent coincées à l’intérieur des mâchoires et ne peuvent plus sortir. Le problème est souvent dépisté chez le dentiste. On distingue trois grandes catégories :

  • le germe de la dent est parti dans une mauvaise direction, puis son évolution s’est arrêtée, la dent est bloquée, il faut aller la chercher. Les dents les plus souvent touchées sont les canines.
  • Le germe de la dent est au bon endroit, mais son évolution est stoppée par la présence d’autres dents ; il faut faire de la place pour la faire sortir. Les dents les plus touchées sont les deuxièmes prémolaires et les canines.
  • L’évolution du germe de la dent définitive est arrêtée suite à un traumatisme, la dent a « calé », il faut aller la chercher. Les dents les plus touchées sont les incisives supérieures.

Chez l’adolescent, la mise en place des dents incluses se passe généralement sans trop de souci, car les dents gardent un bon potentiel éruptif ; par contre, dans certain cas chez l’adulte, la dent peut se retrouver soudée à l’os (ankylose) ; elle ne peut alors plus être mise en place et il faut l’extraire.

Chez certaines personnes, le frein de la lèvre supérieure est inséré entre les dents jusque dans le palais, et est à  l’origine d’un écart entre les incisives supérieures : ce sont les fameuses « dents du bonheur ». Si ce problème n’en est pas forcément un, il est impossible de resserrer les dents sans avoir recours à  une petite chirurgie qui vise à  désinsérer cette petite languette de muqueuse.

Il existe aussi une autre variante avec le frein de la langue qui, s’il est trop court, empêche la langue d’avoir une position correcte dans la bouche, et provoque donc une malposition des dents et une mauvaise croissance des mâchoires. L’opération consiste ici en une élongation du frein de la langue, pour lui rendre sa mobilité. Une rééducation orthophonique est indiquée en post-opératoire.

Le disjoncteur est un appareil fixe, scellé sur les dents du haut par quatre bagues et muni d’un vérin central dont l’activation régulière va permettre un élargissement conséquent du palais grâce à  une disjonction de la suture palatine. L’activation est assez rapide, de une à  deux fois par jour pendant une à  deux semaines. Cet appareil est utilisé dans les cas où le palais est très étroit, généralement chez les personnes qui ne respirent pas du tout par le nez. L’élargissement du palais permet de retrouver une perméabilité des fosses nasales et facilite donc la respiration.

Le positionneur est un appareil utilisé généralement en fin de traitement, il permet d’améliorer l’engrènement des dents tout en rééduquant les muscles de la mastication. Il doit être porté un minimum de huit à  dix heures par jour, généralement pendant le sommeil, mais il est recommandé de faire des exercices journaliers, c’est-à -dire de le maintenir en position en serrant les dents (sans le mâchouiller) avec des intervalles de 30 secondes pendant 30 minutes.

Le masque facial est un appareil qui stimule la croissance de la mâchoire supérieure dans les cas extrêmes d’insuffisance maxillaire. Son aspect est un peu barbare, mais il est finalement très bien supporté par les enfants. Il est constitué de deux parties, une fixée sur la mâchoire supérieure et une amovible, en appui sur le front et le menton et qui est reliée à  la partie interne par des élastiques. Le port de l’appareil est de dix à  douze heures par jour, généralement le soir et la nuit, au calme. Les effets escomptés sont obtenus assez rapidement, de l’ordre de trois à  six mois.

Le pendulum est un appareil utilisé pour reculer une ou plusieurs dents, généralement les molaires supérieures. Il est fabriqué au laboratoire à  partir de moulages du patient et se positionne contre le palais ; il est très facilement accepté par le patient et est utilisé en complément des appareils multi-bagues classiques.

Comme son nom l’indique, le quad’helix est constitué de quatre ressorts hélicoïdaux, positionnés au niveau du palais (donc invisibles) et fixés sur les premières molaires maxillaires. Il est utilisé principalement pour élargir le palais dans le cas où les molaires sont en articulé croisé d’un côté. Il possède aussi des bras latéraux qui permettent de modifier la forme de l’arcade supérieure. Il est généralement porté entre six mois et un an et peut être couplé à un appareil multi-bagues classique.

Les « faux-palais » sont des appareils amovibles en résine, fabriqués en laboratoire à partir de moulages des patients et épousant la forme du palais. Ils sont très facilement acceptés par les patients, sauf dans les cas extrêmes de réflexes nauséeux. Suivant la forme et les modifications apportées (ressorts, vérins, crochets et boucles), les faux-palais rendent de fiers services sans toutefois approcher la précision des appareils multi-bagues. C’est pourquoi ils sont utilisés principalement en denture mixte (quand il reste encore des dents de lait) pour diminuer le temps de port du futur appareil.

Il existe quatre grandes familles de bagues :

Les bagues métalliques qui entourent les dents. Elles sont réservées aux dents du fond pour faciliter la mastication. Ce sont elles qui supportent les appareils axillaires (quad’helix, arc de Nance, arc lingual et forces extra-orales). Leur mise en place peut être un peu douloureuse, car il faut insérer la bandelette de métal entre les dents ; toutefois, cela ne pose aucun problème dans la majorité des cas. Elles sont de plus en plus remplacées par des attaches collées, plus fragiles, mais indolores et permettant un meilleur brossage des dents. Avant l’invention de la colle bio-compatible, elles étaient utilisées sur toutes les dents !! au moins, il n’y avait pas de risque de décollement de l’appareil !!

Les attaches métalliques collées sur les dents (le terme anglais « bracket » est souvent utilisé). C’est l’appareil orthodontique classique. Chaque petite attache est collée à un endroit précis sur la face visible de la dent et possède une gorge usinée dans laquelle s’insère le fil métallique reliant toutes les dents. C’est la liaison des attaches entre elles qui permet d’exercer des forces individualisées sur l’os qui entoure les dents. Ces attaches permettent un résultat d’une grande précision, mais ont deux inconvénients majeurs : elles sont visibles et le brossage des dents est plus difficile. Toutefois, pour les amateurs, les petits anneaux qui fixent le fil sont disponibles dans toutes les couleurs de l’arc en ciel !!

Les attaches céramiques collées. Le gain esthétique par rapport à leurs homologues métalliques est indéniable, mais il est toutefois à nuancer par le fait, que dans la majorité des cas, seules les dents du haut peuvent être baguées en céramique, celles du bas devant recevoir des attaches métalliques classiques pour des raisons de solidité. Si les résultats obtenus sont identiques à ceux des attaches conventionnelles, leur coùt est cependant plus important et elles ne facilitent pas non plus le brossage.

La technique linguale. C’est le même principe que du côté visible des dents, mais à l’intérieur. L’appareil est entièrement fabriqué sur mesure à partir de moulages des mâchoires des patients. Il est donc plus précis, plus rapide, complètement invisible, mais aussi plus complexe à manipuler. À part un petit temps d’adaptation nécessaire pour positionner sa langue comme il faut, il est parfaitement accepté par le patient. Son seul défaut est évidement son coùt, lié à sa fabrication entièrement individualisée et extrèmement minutieuse par un laboratoire spécifique en Allemagne. C’est la technique « Incognito ».

De petits élastiques sont utilisés en orthodontie pour mobiliser les arcades dentaires entre elles s’il existe un décalage. Il s’agit essentiellement de petits anneaux en latex ou en élastomère, que le patient doit positionner en divers points de l’appareil, selon les indications du praticien. Ils doivent être changés tous les jours car la salive leur fait perdre leurs propriétés. Le port des élastiques est une phase cruciale du traitement, qui permet de stimuler ou d’inhiber la croissance des mâchoires ou de réorienter ou repositionner les arcades dentaires dans les trois dimensions. Le port des élastiques doit absolument être régulier si l’on veut avoir des résultats, sinon l’élasticité propre de l’os compense celle des élastiques. On obtiendra de meilleurs résultats en trois mois à  raison de 23 heures sur 24, qu’ en une année à  raison de douze heures par jour. Ces élastiques ne se trouvant pas dans le commerce, s’il venait à  vous en manquer, n’hésitez pas à  passer en récupérer au cabinet, et si vous ne pouvez pas vous déplacer, nous vous en ferons parvenir par la poste.

En plus des élastiques « intra-oraux » qui permettent de mobiliser les arcades dentaires l’une par rapport à  l’autre, il existe des appareils externes qui sollicitent d’autres appuis, généralement le crâne, le front ou le menton. Entrés dans la légende de l’orthodontie, ces appareils sont presque tous remplacés par des systèmes moins impressionnants, mais ils restent complètement d’actualité et rendent encore de fiers services !!! Ces appareils doivent être portés généralement entre dix et quatorze heures par jour et augmentent considérablement l’efficacité du traitement.

Dans certains cas, l’orthodontiste peut vous proposer d’extraire des dents pour réaliser le traitement. Il s’agit d’un acte irréversible, mùrement réfléchi à l’issue de l’examen clinique et complémentaire. Il ne peut être réalisé sans l’accord du patient ou de ses parents s’il est mineur. Voici les principaux cas rencontrés :

  • L’encombrement : si les dents sont proportionnellement trop grosses par rapport aux mâchoires qui les supportent. La seule manière de les aligner esthétiquement est d’en enlever quatre (une de chaque côté, en haut et en bas).
  • Le décalage des mâchoires : chez les patients qui présentent un décalage antéro-postérieur qui ne peut être compensé par la seule croissance des mâchoires (très grand décalage ou patients adultes), l’extraction de dents peut permettre de corriger le décalage, en reculant ou en avançant en bloc les secteurs d’arcade concernés.
  • Les caries !!! : les dents très cariées dès le plus jeune âge se retrouvent avec une espérance de vie (très) réduite. L’orthodontie permet alors de faire d’une pierre deux coups, en extrayant les dents condamnées et en refermant les espaces d’extraction.
  • Les agénésies (absence congénitale d’une ou plusieurs dents) : les cas les plus fréquents d’agénésies, hormis les dents de sagesses, sont les incisives latérales et les deuxièmes prémolaires. Si l’une ou plusieurs d’entre elles venaient à manquer, le choix s’offre alors d’effectuer des extractions symétriques et de refermer les espaces, ou alors au contraire de ne rien extraire et de prévoir la pose d’implants dentaires une fois la croissance terminée.

Les minivis sont un des nombreux moyens d’ancrage utilisés en orthodontie. Elles sont indiquées généralement chez les adultes, pour éviter le port d’appareils trop encombrants ou moins efficaces. Il s’agit d’une petite vis en titane mise en place par le chirurgien dentiste au niveau de l’os des mâchoires, sous anesthésie locale, et qui permet d’avoir un point d’appui fort pratique quand il s’agit de mobiliser un grand nombre de dents. La minivis est déposée très facilement une fois qu’elle n’est plus nécessaire.

C’est la demande principale en orthodontie, les patients viennent nous consulter car ils ont les dents qui se chevauchent. L’encombrement a plusieurs origines :

L’encombrement primaire : il est d’origine génétique : on parle d’hérédité croisée : la mâchoire de la maman, les dents du papa, un mix des deux ou les deux qui ont déjà un problème… toutes les variations sont possibles, mais le résultat est le même : il n’y a pas assez de place sur les arcades pour aligner les dents sans avoir l’impression qu’elles sortent de la bouche !! Suivant la quantité de place nécessaire, on peut donc choisir de meuler certaines dents (stripping) ou d’en extraire une de chaque côté.

L’encombrement secondaire : la taille des dents est en harmonie avec celle des arcades, mais certains phénomènes pendant la croissance (caries, pouce, tétine, perte prématurée de dents de lait) provoquent un embouteillage des dents vers l’avant. Il est généralement possible de résoudre ces encombrements sans avoir besoin d’extraire de dents, mais les extractions seront inévitables dans les cas les plus aggravés.

L’encombrement tertiaire : il se produit chez les adultes qui ont les racines qui se déchaussent, et dont les dents se mettent soudain à bouger. Si le problème est pris à temps, l’orthodontie peut facilement réaligner les dents, ce qui recentre les racines dans l’os, puis une contention permanente est réalisée, ce qui empêche le phénomène de se reproduire.

Absence congénitale d’une ou plusieurs dents. Les dents de sagesse, les incisives latérales et les deuxièmes prémolaires sont le plus souvent touchées. Elles sont souvent signalées par la persistance de la dent de lait sur l’arcade en fin de croissance, ou par le fait que celle-ci n’a jamais été remplacée. Les agénésies induisent une perte de l’équilibre et donc des fonctions masticatoires, ainsi qu’un préjudice esthétique dans le cas des incisives. En règle générale, trois types de traitements sont proposés : les extractions de symétrisation et la fermeture des espaces, l’aménagement de l’espace manquant en vue de la pose d’implants dentaires, ou l’abstention thérapeutique si le patient ne présente pas d’autres problèmes orthodontiques.

Le choix du type de traitement dépend de critères esthétiques, fonctionnels, mais aussi financiers, car la pose d’implants engendre un surcoùt non négligeable.

Dernière mise à jour : 05 octobre 2021

Besoin de plus de renseignements ?